Côte Sud de l'Ile d'Alor

Kalabahi est située au fond d'un petit golfe aux eaux très calmes

A certains moments, on pourrait se croire au bord d'un lac de montagne

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Ici, pas de plage, mais des champs de coraux qui font le bonheur des plongeurs de la Petite Kepa

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Petit arrêt autour du puits communal

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Pêcheurs de père en fils... il n'y a guère d'autre métier par ici.

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Comme dans tous ces endroits reculés, le touriste est l'attraction de la journée...
voire de la semaine !

Nous arrivons au village de Lola, qui se situe à la sortie du golfe de Kalabahi.

Nous sommes venus aujourd'hui car c'est le jour du marché. Les habitants sont déjà en train de rentrer chez eux.

Mince, on est en retard, c'est déjà l'heure du déballage...

Et nombreux sont ceux qui attendent leur bateau pour rentrer chez eux

Lola occupe une place centrale stratégique dans l'archipel, le marché attire des gens de Alor,
mais également d'autres iles comme Pulau Pura et Pantar

Tant pis, au lieu du marché, on va se contenter du retour des commerçants sur leurs îles respectives.

C'est quand même un chouette spectacle vu le décor grandiose du marché
qui offre de superbes vues sur Pulau Pura

ça a l'air bordélique comme ça, mais c'est bien organisé.
Les commerçants sont les derniers à quitter les lieux, bien chargés.

Le bateau est vite rempli, attention au départ !

Restons quelques instants admirer Pulau Pura... Au choix: avec ou sans cocotiers :-)

Bye bye !

Un peu plus loin, le village de Maria marque le terminus de la route.

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Petit arrêt sur la plage pour voir à quoi elle ressemble.
Un pêcheur prépare un harpon et s'apprête à partir en pirogue.

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Accueilli bien sûr par la nuée habituelle de gamins

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Le cerf-volant (on ne le voit pas très bien):
le jeu préféré des enfants, dans un village où souffle toujours le vent du large.

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Voici à quoi ressemble la route goudronnée.

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Une fois cette petite route terminée, uniquement des chemins pierreux difficilement praticables...
S'il existe des régions reculées en Indonésie, en voici une !
En dehors de la côte Nord, autour de Kalabahi la capitale de l'île,
le réseau routier est inexistant. Il existe deux façons de visiter ces villages isolés:
soit en trek sur plusieurs jours, soit en bateau.
Rares sont les touristes qui s'y rendent (2 ou 3 chaque année).
Ayant loué un scooter à Kupang, et fait 18h de ferry pour ce scooter, je voulais
absolument rentabiliser mes efforts et nous avons donc visité cette région avec le scooter.
Je ne conseille à personne, c'est un miracle que j'ai pu le rendre en état de marche...

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Je n'ai pas tout de suite compris pourquoi les routes étaient impraticables avec n'importe quel véhicule.
En fait, dans cette région, on se déplace soit en bateau, soit à pieds.

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Nous avançons avec difficultés dans une zone totalement inhabitée, juste un phare à l'horizon.
Le scooter se heurte en permanence sur les pierres, on ne peut pas être 2 dessus.
Alors on se relaye: l'un marche, l'autre tente de maitriser le scooter sur les pierres.
Finalement le moins fatiguant c'est de marcher !

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Après quelques dizaines de kilomètres qui nous prendront des heures, nous arrivons au village de Manatang.

Zut alors, pour les plages de sable blanc c'est raté !

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En fait, nous sommes venus ici avec un but: celui de faire mon travail de facteur !
3 ans plus tôt une voyageuse s'était aventurée seule, à pieds, dans cette région.
On peut lire son récit sur voyageforum. Avant de partir, elle m'a envoyé une série
de photos à distribuer aux habitants. Séquence émotions comme dit un certain Nicolas...